Race

GRIFFON BRUXELLOIS, GRIFFON BELGE et PETIT BRABANÇON

CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 9 Chiens d’agrément et de compagnie. Section 3 Chiens belges de petit format.
Sans épreuve de travail.

Les trois races (Griffon Bruxellois, Griffon Belge et Petit Brabançon) sont issues d’un petit chien à poil dur appelé « Smousje », originaire depuis des siècles des environs de Bruxelles (Belgique).
Au 19ème siècle, l’apport de sang du King Charles Spaniel Ruby et du Carlin, donna le poil noir et court, et fixa le type actuel de la race. Ces petits chiens sont très vigilants et furent élevés pour garder les fiacres et carrosses et préserver les écuries des rongeurs.
C’est aujourd’hui un petit chien de compagnie intelligent, équilibré, alerte, fier, robuste, carré et puissant, très attaché à son maître, très vigilant mais jamais peureux ou agressif. Il a une bonne ossature, mais reste élégant dans ses allures et dans sa construction. Son poids varie de 3,5 à 6 kg.
Il est sportif mais sait rester calme et sa santé ne pose aucun problème*.
Les deux Griffons ont le poil dur avec une barbe, une moustache et des sourcils bien fournis et se différencient par la couleur : le Griffon Bruxellois est Rouge, roussâtre (fauve) et le Griffon Belge est de couleur noir ou noir et feu ;
tandis que le Petit Brabançon a le poil court, rêche, couché et brillant et les mêmes couleurs que les Griffons des 2 variétés, avec un masque foncé.
Le poil des Griffons doit être trimé (épilé) régulièrement (environ 2 fois par an), afin d’en préserver la texture et l’allure générale du chien.
La tête est la partie du corps la plus caractéristique et celle qui frappe le plus, elle est assez importante comparée au corps et a une expression quasi humaine
La race est prognathe inférieure et l’extrémité de la truffe est relevée vers l’arrière, ce qui vu de profil, place le menton, le nez et le front sur la même ligne.
Leurs yeux sont bien écartés, grands et ronds, jamais proéminents et leurs oreilles sont petites, attachées haut, semi-dressées et retombent vers l’avant.

Voici donc le portrait du parfait chien de compagnie de petite taille : rare, original et facile à vivre !

  • 1/3 singe par ses expressions son intelligence et son agilité.
  • 1/3 chat par son aplomb, son calme et ses aptitudes de ratier.
  • 1/3 chien par son courage, sa loyauté, sa fidélité et son affection.

Trop méconnues et confidentielles, ces trois variétés, menacées de disparition, méritent de sortir de l’ombre et sont à découvrir absolument !

Amateurs de joie de vivre et d’originalité : NE PAS S’ABSTENIR !

* Voir santé, ci-dessous.

2 Bruxellois & 1 Petit Brabançon

Belge & Bruxellois


La santé du Griffon Belge, Griffon Bruxellois et Petit Brabançon

La plupart du temps, le Griffon Bruxellois, Belge ou Petit Brabançon est un chien très rustique, sportif et avec une bonne longévité de 14 ans en moyenne.

  • Le Griffon, comme beaucoup de petites races, peut être victime de luxation de la rotule (Patella) et il est important que, comme dans mon élevage, les reproducteurs soient dépistés et indemnes.
  • Le Griffon souffre rarement de tares oculaires (cataracte précoce) mais il faut également que les reproducteurs en soient indemnes.
  • Parfois, il peut, du fait de sa morphologie brachycéphale, avoir le voile du palais qui obstrue partiellement ses voies respiratoires supérieures, le faisant ronfler ou éternuer à répétition. La plupart du temps, il suffit de lui ouvrir la gueule pour faire cesser ce désagrément.

Il est très rare qu’une intervention soit nécessaire pour y remédier.
On ne fait pas reproduire un chien ayant cette particularité.

  • Enfin, les Griffons peuvent être affectés par la malformation de Chiari et/ou la syringomyélie , à cause de leur tête brachycéphale, surtout lorsqu’elle est hyper-typée. Les chiens peuvent être porteurs sains ou développer la maladie dont les symptômes sont, une souffrance visible à la tête ou à la nuque (gémissements, grattages, lécher l’air, se frotter la tête, raideur de la nuque, déséquilibre, paralysie).
    Pour résumer cette maladie, il suffit de dire que la boite crânienne du chien est trop petite pour son cerveau. Il en résulte une pression intra-crânienne insupportable et le cervelet comprimé s’engouffre petit à petit dans la colonne vertébrale par le syrinx, causant ainsi une cavité dans la moelle épinière.
    Selon la gravité de la maladie on peut ou pas mettre en place un traitement par corticoïdes.
    Très connues chez le Cavalier King Charles, ces maladies ne peuvent être dépistées que par un IRM, coûteux et sous anesthésie générale. C’est pourquoi peu d’éleveurs pratiquent ce dépistage. D’autre part, nul ne peut garantir que 2 reproducteurs indemnes ne produiront que des chiots indemnes, mais on leur donne toutes les chances. De même, tous les chiots issus d’un(e) géniteur/trice atteint ne le seront pas forcément, mais seul un IRM pourra le prouver.
    Il existe un tableau donnant les directives d’élevage pour obtenir des chiots avec le plus de chance possible d’être indemnes.
    En tout cas, il est déjà très difficile pour moi, éleveuse, de trouver des géniteurs pour notre belle race, mais encore plus des reproducteurs testés par IRM ! Tous les reproducteurs devraient être testés avant de reproduire, et les dépistages devraient être faits après l’âge de 5 ans pour être absolument fiables…
    Ce n’est pas un problème simple, d’autant que ces dépistages sont récents et que les antécédents ancêtres de nos lignées resteront inconnus.

Je ferai donc de mon mieux, pour ne reproduire évidemment qu’avec des chien(nes) asymptomatiques (toujours) et dépistés par IRM lorsque j’aurai pu le faire (âge du chien/finances de l’éleveur). J’étudie au mieux les lignées et pedigrees de la race et j’essaie de sélectionner soigneusement mes reproducteurs, y compris par leur morphologie globale et crânienne. Je m’informe en permanence et resterai vigilante à propos de ces maladies.

De toute façon, à chaque portée, tous les renseignements disponibles sur les parents seront donnés.